Série d'agressions homophobes via Grindr : les accusés justifient leurs actes par une 'vision erronée'
Le 15/05/2025 à 05:44
Points Clés
- 8 victimes ont été piégées via l'application de rencontres gay Grindr, subissant violences et vols par des agresseurs qui se disaient 'justiciers'.
- Les agresseurs, dont Rayan R. et Anas T., ont créé de faux profils pour attirer leurs victimes, volant jusqu'à 1.600 euros par personne.
- Les victimes ont subi des violences physiques graves, certaines perdant des dents et nécessitant des prothèses dentaires.
- Unia et l'ASBL Ex Aequo se sont constituées parties civiles pour dénoncer le caractère homophobe des agressions.
Une série d'agressions homophobes a été perpétrée contre huit victimes contactées via l'application de rencontres Grindr. Les agresseurs, dont Rayan R. et Anas T., se présentaient comme des "justiciers" et créaient de faux profils pour piéger leurs cibles.
Les prévenus justifient leurs actes par une "vision erronée de la justice", prétendant vouloir protéger des mineurs. Ils ont commis des violences importantes, certaines victimes perdant des dents, et ont volé téléphones et cartes bancaires, extorquant jusqu'à 1.600 euros.
Unia et l'ASBL Ex Aequo, constituées parties civiles, dénoncent l'amalgame entre homosexualité et pédophilie. Les avocats soulignent le caractère discriminatoire des agressions, ciblant spécifiquement une application de rencontres gay.
La prochaine audience est fixée au 28 mai.