EUROPE

L'Italie refuse l'extradition d'une assistante parlementaire dans l'affaire de corruption Huawei

Le 22/04/2025 à 20:07

Points Clés
  • La justice italienne refuse d'extrader Lucia Simeone, collaboratrice d'un eurodéputé, vers la Belgique dans l'affaire Huawei.
  • Huit personnes sont inculpées en Belgique dans l'enquête sur la corruption présumée liée à Huawei au Parlement européen.
  • La corruption aurait été pratiquée régulièrement depuis 2021 sous forme de rémunérations et cadeaux démesurés.
  • Un consultant portugais fait partie des trois suspects arrêtés à l'étranger et extradés vers la Belgique.

La cour d'appel de Naples a rejeté la demande d'extradition de Lucia Simeone, collaboratrice de l'eurodéputé Fulvio Martusciello, vers la Belgique. Elle était visée par un mandat d'arrêt européen émis le 13 mars 2025 pour association de délinquants, corruption et blanchiment.

L'affaire s'inscrit dans une vaste enquête belge sur des activités présumées de corruption au Parlement européen impliquant le géant chinois Huawei. Les enquêteurs soupçonnent des lobbyistes et assistants parlementaires d'avoir facilité des interventions auprès d'eurodéputés en faveur de Huawei, notamment concernant le déploiement de la 5G.

Depuis 2021, la corruption aurait été pratiquée "régulièrement" et "très discrètement", prenant diverses formes comme des rémunérations pour des prises de position politique et des "cadeaux démesurés". L'enquête a déjà conduit à huit inculpations, dont trois suspects arrêtés à l'étranger et extradés vers la Belgique fin mars.

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