Extension du travail étudiant : entre nécessité financière et menace pour les études
Le 14/03/2025 à 12:32
Points Clés
- La commission Affaires sociales adopte une loi augmentant le plafond du travail étudiant à 650 heures par an.
- Les Jeunes CSC dénoncent un risque pour l'éducation et un renforcement des inégalités sociales.
- Les étudiants jobistes ne bénéficient pas des avantages sociaux : pas de cotisation pension, congés payés ou avantages extralégaux.
La commission Affaires sociales de la Chambre a adopté une proposition de loi augmentant le plafond du travail étudiant à 650 heures annuelles, suscitant de vives inquiétudes chez les Jeunes CSC.
Le syndicat chrétien souligne que le travail étudiant est principalement une nécessité financière pour payer les études, le logement et les transports. Ils alertent sur le risque que cette mesure pousse les étudiants à travailler davantage au détriment de leurs études.
Nel Van Slijpe, responsable des Jeunes CSC, dénonce une stratégie gouvernementale visant à fournir aux entreprises une main-d'œuvre flexible et peu coûteuse. En effet, les étudiants jobistes ne bénéficient pas des mêmes avantages que les employés réguliers.
Le syndicat revendique des solutions structurelles, notamment la fin de la discrimination salariale pour les moins de 21 ans, l'augmentation des cotisations patronales pour garantir des droits sociaux, et l'élargissement des bourses d'études.