De Wever et Prévot divisés sur l'application du mandat d'arrêt contre Netanyahu en Belgique
Le 10/04/2025 à 20:01
Points Clés
- Bart De Wever justifie ses propos sur le mandat d'arrêt contre Netanyahu, évoquant une approche similaire à la France, l'Italie et la Pologne.
- Le ministre Maxime Prévot réaffirme le soutien belge à la CPI tandis que l'opposition dénonce une contradiction entre les deux positions.
- La controverse porte sur la mise en œuvre potentielle par la Belgique du mandat d'arrêt contre Netanyahu.
- L'opposition accuse De Wever de saper l'État de droit et perçoit des tensions au sein de la majorité gouvernementale.
Une controverse politique agite la Chambre belge concernant les déclarations du Premier ministre Bart De Wever sur le mandat d'arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahu.
De Wever a défendu sa position, expliquant avoir donné une "évaluation politique" similaire à celle d'autres pays européens, tout en assurant ne pas s'opposer au droit international. Il évoque la nécessité de concilier obligations internationales et immunité des chefs d'État.
Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot a quant à lui réaffirmé le soutien inconditionnel de la Belgique à la CPI, créant une apparente contradiction avec la position du Premier ministre.
L'opposition y voit une divergence majeure au sein du gouvernement. Les députés, notamment du PS, de l'Open VLD, d'Ecolo et du PTB, dénoncent l'ambiguïté de De Wever et craignent un affaiblissement de l'État de droit. Certains évoquent même "un parfum de crise" au sein de la majorité.